Réouverture du musée Fabre de Montpellier
Photo service de presse MF

Avec La portée, oeuvre de Daniel Buren alternant lignes de granit et de marbre et soulignant la façade de pierres claires en accompagnant le visiteur jusque dans l'entrée, avec un accueil permettant une circulation selon huit parcours thématiques et didactiques sur fond gris minéral et neutre généralement retenu pour les espaces d'accrochage, puis les tonalités plus chaleureuses des murs rouges pompéien, avec la lumière zénitale de la salle aux frises des Griffons réservée aux tableaux français et italiens du XVIIe siècle, et les lumières atténuées (50 lux) pour les cabinets de dessins italiens et français de la Renaissance au XXe siècle, dont Delacroix, Matisse, Millet, avec les boiseries restaurées des hauts plafonds, les espaces de repos, les salles équipées de video, l'espace multimédia, les voisinages d'oeuvres pertinents, la clarté des informations sur les cartels, les nombreuses fiches de salle mises à disposition en français et en anglais, un dépliant de poche de 12 pages "Repérages" et des bornes numérotées facilitant l'identification des lieux, ce sont autant d'attentions qui fournissent un écrin des plus cohérents aux tableaux de Frédéric Bazille (quatre nouvelles acquisitions) et de Gustave Courbet, aux toiles du donnateur François-Xavier Fabre et à sa collection avec Girodet, Poussin, Raphaël, Rubens, ainsi qu'à la donation d'Antoine Valedeau avec les écoles du Nord mais aussi les écoles françaises et étrangères avec Bourdon, Greuze, Reynolds.
Les circuits se succèdent depuis les collections flamandes et hollandaises des XVIIe et XVIIIe (La Nature morte de fruits et de fruits de mer de Cornelis de Hemm, une huile sur cuivre de Jan Van Huysum, Nature morte aux fruits, et la petite et rare Enfileuse de perles de Frans Van Mieris). Suivent les peintures et sculptures européennes du XIVe au XVIIIe (La descente de croix, oeuvre majeure de 1537 de Kempeneer), les œuvres italiennes et françaises du Grand siècle, le XVIIe avec Bourdon, Blanchard, Poussin, Stella, le XVIIIe avec David, Greuze, Raoux, Stella, la riche collection Bruyas pour le XIXe avec Bazille, Cabanel, Courbet, Corot, Delacroix, Millet, et Théodore Rousseau. Les oeuvres pointillistes post-impressionnistes dans une section thématique dédiée à la modernité (1850-1914) précèdent les espaces consacrés à l'art moderne

A l'occasion de la réouverture, la RMN a édité un Guide du Musée Fabre. 232 pages, 217 œuvres commentées, 230 illustrations en couleurs, 15,5 x 23 cm, broché, prix public 15 €. Ouvrage collectif : Sylvain Amic, Jérôme Farigoule, Olivier Zéder, sous la direction de Michel Hilaire. Le guide est disponible sur place à la librairie-boutique Sauramps musée. Boutique ouverte en nocturne le mercredi jusqu'à 22 h.
A noter également les numéros hors-série sur la réouverture du musée édités par différents périodiques : La Gazette de Montpellier n° 973 du 9 février, 62 pages, 1€, Dossier de l'Art n° 137, janvier 2007, 96 pages, 9 €, Connaissance des Arts, H. S. n° 308, 67 pages, 9 € ou encore, les six pages utiles dans le numéro 589, mars 2007 du magazine L'oeil, 4,90 €, pages 82 à 87 sous le titre 7 clefs pour comprendre le musée Fabre.
Horaires d’ouverture du musée : Mardi, jeudi, vendredi et dimanche de 10h à 18h, mercredi de 13h à 21h, samedi de 11h à 18h, fermé tous les lundis et jours fériés, Tarifs d’entrée : Collections permanentes, plein tarif, 6 euros, pass’agglo, 5 euros, réduit, 4 euros. Adresse, entrée du public, 39 boulevard Bonne Nouvelle 34000 Montpellier (Esplanade). Tel. 0 4 67 14 83 00.
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