Arts et culture pour tous

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Nom :
Lieu : Montpellier, Hérault, France

Nos propositions s’appuient sur des recherches personnelles complétant un parcours universitaire, une pratique et une formation en arts plastiques privilégiant l’approche des arts dits contemporains, une spécialisation en histoire de l’art médiéval. Ces complémentarités associées à l’intervention auprès de publics diversifiés fondent notre action au service de l’éducation populaire.

lundi 4 décembre 2006

Retour sur la séance du 1er décembre

Initié à l'art par ses deux frères ainés qu'il rejoindra à Paris, Marcel Duchamp y fréquente les milieux artistiques (Fernand Léger, Constantin Brancusi, Francis Picabia). Il connait une période d'inspiration cubiste, mais c'est surtout à la décomposition du mouvement qu'il s'attache comme dans Jeune homme triste dans un train vu la semaine dernière et Nu descendant un escalier.

Nu descendant un escalier, n° 2, 1912,
huile sur toile, 146 x 89 cm,
Philadelphia Museum of Arts


Ses recherches sont alors directement inspirées de la technique de la chronophotographie développée en France par Etienne Jules Marey ou aux Etats-Unis par le photographe d'origine anglaise Edward Muybridge et rapprochent ses compositions des futuristes italiens.

En 1912, le Nu descendant un escalier, jugé trop futuriste est refusé au salon des indépendants par ses amis cubistes. L'année suivante, il est exposé à l'Armory show à New York et contribue à faire reconnaitre Marcel Duchamp comme le représentant de l'avant-garde artistique française.

A partir de 1913, il crée ses premiers ready-made qu'il développera ensuite à New York où il s'installe en 1915. Il s'y liera d'amitié avec le photographe Man Ray, avec qui il créera une société destinée à diffuser l'art contemporain de son époque (de Picasso à Brancusi). Partageant son temps entre Paris et New York, il fréquentera les milieux dada, puis les surréalistes (André Breton) réfugiés à New York en 1942.

Nous avons poursuivi avec des oeuvres de 1911 à 1922, dans lesquelles nous voyons apparaitre des thèmes récurrents qui serviront plus tard dans ses grandes compositions auxquelles il se consacrera plusieurs années durant.
Neuf moules malic, 1914-15,
huile, fil à plomb, feuille de plomb, verre, 66 x 101,2 cm,
Milan coll. Arturo Schwarz,

Autres oeuvres vues :

- Yvonne et Magdeleine déchiquetées, 1911, huile sur toile, 60 x 73 cm, Philad. Mus. of Arts,
- Moulin à café, 1911, huile sur carton, 33 x 12 cm, Rio de Janeiro, coll. Mme Robin Jones,
- Le roi et la reine entourés de nus vites, 1912, huile sur toile, 114,5 x 128,5 cm,
Philadelphia Museum of Arts,

- Mariée, 1912, huile sur toile, 89,5 x 55,25 cm, Philadelphia Museum of Arts,
- Le roi et la reine traversés par des nus vites, 1912, crayon sur papier, 27,3 x 39 cm,
Philadelphia Museum of Arts,
- L.H.O.O.Q., 1919, crayon sur repro Joconde, 19,7 x 12,4 cm, Philadelphia Museum of Arts,
- Vous pour moi ? 1922, étiquettes de valise imprimées pour Rrose Sélavy, 6 x 12 cm,
Yale University,





La mariée mise à nu par les célibataires, 1912,
crayons et lavis sur papier,

23,8 x 32,1 cm, Paris, Centre Pompidou,






Broyeuse de chocolat, n° 2,

1914, huile et fils sur toile,
65 x 54 cm, Philadelphia Museum of Arts



1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je viens d'ouvrir ton blog. Je suis époustouflée par sa qualité, tant au niveau de la présentation que de ce que tu dis sur mon expo.
Je reçois ton analyse comme un soutien amical et éclairé. Mille mercis.
Françoise Pérès.

6:32 PM  

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