Arts et culture pour tous

Parce que l'art nourrit la compréhension du monde. Sur le Net, veille informative et actualité des expositions, interactivité et convivialité autour des oeuvres. Ou en direct, histoire des arts en cours du soir et sorties culturelles. Pour participer à des visites d'expositions, de galeries et de musées, découvrir des ateliers d'artistes, rencontrer d'autres amateurs d'art et échanger dans un espace propice au dialogue.

Nom :
Lieu : Montpellier, Hérault, France

Nos propositions s’appuient sur des recherches personnelles complétant un parcours universitaire, une pratique et une formation en arts plastiques privilégiant l’approche des arts dits contemporains, une spécialisation en histoire de l’art médiéval. Ces complémentarités associées à l’intervention auprès de publics diversifiés fondent notre action au service de l’éducation populaire.

mercredi 31 janvier 2007

Débats musées (suite)

Crédit-photo. Le Louvre. Aubert. Le Figaro.
Dans le très complexe dossier du projet du Louvre d'Abu Dhabi, le site La Tribune de l'Art présente une nouvelle page faisant le point des contributions sur la question, avec notamment, dans le journal Libération du 29 janvier, la réaction de Monsieur Michel Laclotte, président-directeur honoraire du musée du Louvre, et la motion votée à l'assemblée générale du 20 janvier du Comité Français d'Histoire de l'Art.

mardi 30 janvier 2007

Droit aux images (suite)


La suite du débat avec un nouveau billet d'André Gunthert sur le site de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Actualité de la recherche en histoire visuelle, après la tribune "Le droit aux images à l'ère de la publication électronique" reprise ou citée sur une centaine de sites et forums.

Le débat continue en rappelant le caractère libre de droit des reproductions des images du domaine public.

Illustration : Robert Demachy (1859-1936), Struggle. Camera work, photographie, janvier 1904, Paris, musée d'Orsay (reproduction RMN, statut : domaine public).

dimanche 28 janvier 2007

Séance du vendredi 9 février

Trypique Métropolis la grande ville.
Panneau central. 1927/28. Otto Dix.

Entrée dans le XXe siècle. Nous poursuivrons l'étude de la production marquante de l'Europe de l'entre deux guerres, entre années folles et émergence des idéologies totalitaires.

Attention, la séance est bien programmée le 9 février puisque le vendredi 2 février, c'est à la médiathèque de Mauguio que nous nous sommes donnés rendez-vous pour le vernissage de l'exposition de photographies de Nicolas Reboul. (lire message).

samedi 27 janvier 2007

Vendredi prochain 2 février

Photo Nicolas Reboul

Attention,

ce prochain vendredi 2 février, c'est à la médiathèque de Mauguio que nous nous sommes donnés rendez-vous à 18 h 30 pour le vernissage de l'exposition de photographies "Gardiens des eaux" de Nicolas Reboul.

Un travail nourri de préoccupations environnementales réalisé parmi les étendues sauvages des étangs de l'Hérault pour le Conservatoire de l'espace littoral à l'occasion des journées mondiales des zones humides. Un regard sur des écosystèmes singuliers, espaces naturels sensibles à préserver dans leur fragile équilibre entre terre et mer, entre marais et lagunes côtières. Des cultures aux pêcheries, autant d'activités humaines où se croisent les traditions ancestrales et les enjeux économiques contemporains. A l'occasion du vernissage un diaporama sera projeté.

En savoir plus sur Nicolas Reboul et l'atelier de Clair obscur.

Médiathèque Gaston Baissette, 106 Boulevard de la Liberté 34130 Mauguio
tél. 04 67 29 50 89


mercredi 24 janvier 2007

Un site de ressources

pour l'enseignement, l'animation, ou la culture personnelle. Des pistes pédagogiques et de tous nouveaux liens sur le site des arts plastiques du centre départemental de documentation pédagogique de l'Hérault (CDDP), déjà cité en novembre, notamment en page d'accueil un lien vers un site sur la photographie numérique à l'école par un animateur TICE de l'Académie de Nancy-Metz. Très complet avec de nombreuses ressources, des fiches pédagogiques bien sûr et également des textes officiels, un état des lieux sur les droits associés aux images, un peu de technique et plusieurs liens vers divers sites, entre autres, bibliographie, logiciels gratuits, galeries, forums et banques d'images.

mardi 23 janvier 2007

Droit aux images

Le débat sur le droit aux images à l'ère numérique s'amplifie face à la marchandisation croissante du domaine des images.

Le durcissement des procédures légales de publication sur le Net, les conditions restrictives de leur utilisation, la hausse continue des droits de reproduction et le renforcement des contrôles ont conduit la revue Études photographiques à renoncer à son édition en ligne en juin dernier alors que plusieurs sites comportent de nombreux cadres vides avec la mention "publication non autorisée sur le web".

C'est sur la base de ces constats alarmants que le site La Tribune de l'Art a mis en ligne, ce 17 janvier 2007, un article de fond sur la question de l'évolution du droit d'utilisation des reproductions des oeuvres en ligne, une réflexion prenant en compte à la fois les pratiques et les aspects juridiques s'y rattachant, avec les analyses des éditeurs en ligne concernés, André Gunthert (Études photographiques), Didier Rykner (La Tribune de l'Art), Jean-Baptiste Soufron (Wikipedia), Giovanni Careri (Images Re-vues), Corinne Welger-Barboza (Observatoire critique).

Le droit aux images à l'ère de la publication électronique.
Lire l'article complet mis en ligne le 17 janvier.

Cet article est également publié sur le site de
l'École des Hautes Études en Sciences Sociales

Actualités de la recherche en histoire visuelle

Une contribution au débat qui vient s'ajouter à la réflexion lancée sur plusieurs sites évoquée dans un précédent billet de novembre,

Une contribution nécessaire dans la situation actuelle de blocage et de confusion dont il apparait urgent de sortir, à l'instar de ce qui semble se dégager pour l'édition musicale, comme le fait observer Télérama n° 2976 du 24 janvier, p. 11, "Permis de copier" : les majors seraient sur le point de revenir sur leur politique de protection anticopie et d'abandonner la pratique des verrous DRM sur les CD et sur les titres téléchargeables, une vision ultrasécuritaire et à courte vue qui, après avoir donné lieu à nombre de conflits inutiles jusqu'aux débats houleux à l'Assemblée nationale, s'est révélée désastreuse pour l'industrie du disque à la fois sur le plan technique et économique, mais également vis à vis du grand public, en terme ... d'image.

Débat musées

La pétition initiée par le site La Tribune de l'Art recueille plus de 3600 signatures, alors que la plupart des acteurs directement concernés (Conservateurs du Patrimoine et Assistants de conservation) sont tenus au devoir de réserve par leur statut.

Nouvelle contribution au débat en ligne sur le site La Tribune de l'Art avec la lettre ouverte de Jean-René Gaborit à Jack Lang après sa prise de position dans Libération du 6 janvier. Jean-René Gaborit est Conservateur général honoraire du Patrimoine, anciennement chargé du département des Sculptures du musée du Louvre.

samedi 20 janvier 2007

Séance du vendredi 26 janvier 2007 à Lunel


Entre euphorie et désenchantement,

l'art des trente premières années du XXe siècle en Europe

Le Bonheur de vivre
, Henri Matisse, 1905-1906,
h/t, 175 x 241 cm, Merion, Barnes Foudation.

Après les vibrations de la lumière apportées par les peintres impressionnistes à partir de 1874, avec la juxtaposition des pigments colorés sur la toile plutôt que mélangés sur la palette, puis les laborieuses expérimentations pointillistes d'un Georges Seurat (1859-1891) appliquant méthodiquement la théorie scientifique de la vision des couleurs, l'entrée dans le XXe siècle se fera dans une explosion de couleurs pures et libérée des contraintes de l'imitation fidèle de la nature, avec notamment Henri Matisse (1869-1954) qui exprimera un bonheur de vivre hérité de la période prospère et dépourvue d'inquiétudes de la fin du siècle précédent.
Les jardins à Chatou, M. de Vlaminck, v.1905,
h/t, 81,3 x 101,6 cm, Art Institute, Chicago.
André Derain (1880-1954) et Maurice de Vlaminck (1876-1958) rejettent les nuances des demi-teintes et demi-tons. Ils veulent exprimer la vigueur de l'expression picturale, le jaillissement de la couleur pure sortant du tube. Ensemble, ils créeront leur atelier qui constituera l'école de Chatou (Yvelines) de 1904 à 1907.

Le séchage des voiles, André Derain, 1905,
h/t, 82 x 101 cm, Musée Pouchkine, Moscou.
Vlaminck déclare : "Dans l'orchestre que je dirigeais, j'avais décidé pour me faire entendre de ne me servir que des cuivres, des cymbles, de la grosse-caisse, qui étaient en cette occurence les tubes de couleur. De même que j'aurais donné l'ordre aux musiciens de souffler à pleins poumons dans le saxophone, le piston et le trombone à coulisse, de même je faisais éclater les tubes de couleurs sur ma toile et n'employais que les vermillons, les chromes, les verts et les bleux de Prusse pour hurler ce que je voulais dire".

Pont de Charing cross

Derain

Le bassin de Londres

André Derain, 1906

Vlaminck, 1905

André Derain, 1906

h/t 81,2 x 100,3 cm

h/t 22 x 27 cm

h/t 99 x 66 cm

Washington Nat. Gallery

CP

Tate Gallery, Londres.


Intérieur à Collioure
,
Henri Matisse, 1905,
h/t, 59 x 72 cm, Suisse CP.
Avec Derain et parfois de Vlaminck, Matisse séjourne l'été 1905 à Collioure, petit port de pêche des Pyrénées orientales. Cette amitié marquera une profonde évolution de son oeuvre. En quête de la beauté idéale, Matisse peint ses premiers tableaux fauves dans le sud de la France. Matisse cherche à dégager de la toile un sentiment d'équilibre et d'harmonie, avec des personnages vivant leur joie dans un décor intemporel.

Luxe, calme et volupté, Henri Matisse, 1904,
h/t, 98 x 118 cm, musée d'Orsay, Paris
Dans une technique néo-impressionniste avec la recherche d'un effet de mosaïque aux petites touches colorées, pour une toile lumineuse rappelant les baigneuses de Cézanne, Matisse se laisse aller en 1904 à la tentation du divisionnisme. } in Robert Cumming, l'Art, Gründ éditions, Paris, 2006, Londres, 2005. Le divisionnisme. Années 1880. "désigne une manière de peindre selon laquelle les rendus des couleurs sont obtenus par effet d'optique : ainsi de petites touches de couleur pure sont-elles posées côte à côte sur la toile pour qu'à une certaine distance l'oeil ne les distingue plus comme des entités séparées mais les mélange pour en faire une autre couleur (mélange optique). Plus facile à dire qu'à faire. Seurat en fut l'instigateur mais il mourut jeune et c'est Signac qui prit la relève. Le pointillisme est du divisionnisme revu et corrigé par Seurat qui utilisait des petits points de couleur. "

Pastorale, Henri Matisse,1905,
h/t, 46 x 55 cm, musée d'arts moderne, Paris

Matisse ira vers plus de simplification en transformant l'espace en schéma décoratif dans des grands aplats de couleurs vives. Marquant ses surfaces colorées de forts contrastes, il utilise le cerne noir et rythme l'espace de lignes et d'ornementation pour ses principaux thèmes de la joie de vivre et de l'âge d'or.

La femme au chapeau, Henri Matisse,1905,
h/t, 81 x 65 cm, San francisco, Collection Hass
Matisse, Derain, De Vlaminck, Albert Marquet (1875-1947), Charles Camoin (1879-1965), Henri Manguin (1874-1949) exposent dans la même salle au salon d'automne de 1905. Parmi leurs peintures aux couleurs violentes "un pot de peinture jeté à la face du public" écrit Camille Mauclair (poète, critique et romancier), se trouvent deux bustes d'Albert Marquet, dans un style très traditionnel.

La desserte rouge
, Henri Matisse,1908,
h/t, 180 x 200 cm, St Pétersbourg, musée de l'Ermitage
Le contraste avec les peintures aux couleurs violentes fera écrire au critique d’art Louis Vauxcelles : « Au centre de la salle, un torse d'enfant et un petit buste en marbre d'Albert Marquet, qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie des tons purs : Donatello parmi les fauves ». Le fauvisme était né.

Nous verrons ensuite comment le siècle commencé dans l'expression de la joie de vivre, et la croyance en un progrès continu (manifeste du futurisme, 1909) se trouvera bouleversé par la guerre de 1914 qui sera un gigantesque traumatisme pour la génération des vingt-trente ans de l'époque.

De nombreux artistes, critiques d'art, intellectuels vont mourir à la guerre : Charles Péguy, Guillaume Appolinaire, Alain Fournier, Blaise Cendrars, sont autant de poètes et d'écrivains morts sur le front. Ceux qui échappent à la mort subissent un choc brutal tels les français Paul Eluard ou André Breton, ou les allemands Max Ernst ou Otto Dix.

Otto Dix (1891-1969) témoigne de l'âme inquiète et déchirée de l'Allemagne à travers une oeuvre caractérisée par une violence qui semble prolonger la tradition germanique des Cranach, Maître Francke et Matthias Grûnewald, auteur du retable de la crucifixion dit retable d'Issenheim. Otto Dix exprime le traumatisme de la guerre. Il réalise des tableaux collages qui montrent des "gueules cassés", des infirmes, des blessés de guerres, des mutilés.

Dans Rue de Prague, il peint des infirmes de retour de la grande guerre qui mendient mais conservent leur rang social. Dix montre le grotesque de la guerre et des préjugés.


Rue de Prague,1920,
huile et collage 100 x 80 cm,
Galerie der Staat, Stuttgart.



Pour des eaux fortes dont les premiers croquis ont été réalisés dans les tranchées, Otto Dix a recours à une esthétique inspirée des danses macabres et de l’esthétique gothique.



Schädel (Crâne), 1924,
eau-forte, 25,5 x 19,5 cm,
Historial de la Grande Guerre, Péronne.




Invalides de guerre jouant aux cartes,
1920, huile sur toile, 110 x 87 cm, Constanza, CP.

La guerre. Retable triptyque, 1929/32
Tempera sur bois 204 x204 cm et 204 x 102 cm latéraux
Gemäldegalerie Neue Meister, Dresde.
Dans le triptyque La Guerre en 1932, il dénonce l’absurdité de la guerre. Ses images évoquent le traumatisme. Sur le traumatisme laissé par la guerre naitra le mouvement Dada fondé par Tristan Tzara (1896-1963). Si l'homme est capable d'une telle absurdité alors plus rien n'a d'importance et on peut se rire de tout. La dérision est l'arme de ce mouvement qui prône le pessimisme.

Après la première guerre mondiale, un puissant esprit de révolte anime les artistes. Ils revendiquent « plus jamais ça » et se mettent en recherches de solutions nouvelles. Naissent à cette époque les slogans comme « Halte à l’impérialisme politique » et « halte au libéralisme » ou encore « halte à la désunion des peuples ». On se revendique de l’idéologie internationaliste : le communisme qui apparait alors comme une alternative aux démocraties libérales, aux régimes autocratiques. Les artistes vont établir un lien très fort entre création artistique et engagement politique. Beaucoup d’entre eux s’investissent dans l’action, dans des mouvements ou des partis politiques. Ils conçoivent l’engagement comme un complément nécessaire à l’art pour transformer le monde établi.

Les engagements sont multiples, dans le communisme, mais aussi le fascisme auprès du Duce, Mussolini, qui représente à cette époque une idéologie de la modernité, une alternative au passé et à la tradition. Pour exemple, Marinetti, le père du futurisme, mouvement de la vitesse du progrès et de l’industrie. Des artistes vont aussi s’engager dans le Nazisme comme Albert Speer, l’architecte ou Heidegger, philosophe et grand théoricien du XXe siècle.

Après la désespérance de Dada, viendra l’espérance des surréalistes, entraînant la mise de l’art au service d’une cause politique et ses conséquences : la démystification de l’académisme, de l’œuvre d’art, de la création. Les surréalistes embrassent la cause communiste, ce sont eux qui dénonceront les premiers la guerre d’Espagne et le franquisme.

Le surréalisme met au point un programme d’action, des travaux communs pour éveiller les foules. C’est un mouvement violent et radical. Le manifeste du surréalisme est publié en 1924 par André Breton. Il définit l’orthodoxie du surréalisme. Leader très radical, il exclut du groupe en 1930 Aragon qui avait fait l’éloge de Staline alors que Breton soutenait Trotski.

Métropolis. La grande ville. Retable triptyque, 1927/28
Tempera sur bois 181 x 401 cm
Les années 20, ce sont les années folles. Une vision mythique des années 20 en retient surtout l’époque de la beauté et du plaisir. C’est le jazz, la revue nègre, les cabarets, Sydney Bechet, le strip-tease, le strass, les paillettes. Mais celà n'est qu'une façade. L'envers du décors, c'est la réalité cruelle et sordide d'une époque contre laquelle vont s'engager les artistes. Cette réalité, Otto Dix va la peintre en 1928 à travers un triptyque - Métropolis, la grande ville - opposant le luxe des riches bourgeois de la république de Weimar au milieu sordide des bordels. Dix nous rappelle qu’à cette époque le corps et la sexualité sont des valeurs marchandes dans un monde où tout s’achète. Les grandes villes sont des labyrinthes de plaisir mais aussi un enfer terrestre. C’est la nouvelle objectivité esthétique de l’Allemagne des années 20. On peint la réalité sociale de façon objective et détachée pour mettre en avant l’absurdité des grandes villes (Neue sleischlicshkeit). Au delà de l’art déco, les années 30 furent des années de doutes, de drame, de crise voyant la montée de tous les dangers en Europe.

Le mouvement surréaliste de l'entre deux-guerres fut exemplaire du lien entre une esthétique et une histoire. Mais les surréalistes vont connaître une profonde crise spirituelle. L’engagement pour la modernité va conduire à l’éclatement du groupe dès 1936. Les conflits internes sont nombreux dans la mesure où le mouvement surréaliste dénonce la guerre, mais aussi à cause de son aspiration à la révolution. Malgré de nombreuses sympathies pour le parti communiste, tous les surréalistes ne sont pas disposés à cet engagement et certains redoutent la propagande. Après plusieurs scissions et exclusions, les premiers adhérents au mouvement sont les premiers à se désengager de la cause communiste sauf Aragon et Eluard. La seconde guerre mondiale verra l'essouflement des surréalistes. Certains artistes finiront par ressentir comme inutile l’engagement artistique dans des causes politiques. Ils prônent le désengagement politique pour affirmer l’autonomie de la création qui passera par le rejet de la figuration et l’attachement au cubisme.

Annonce séance précédente

Décrochage

L'association Les Artistes Nomades et Galerie HD NICK invitent à un pot de décrochage de l'exposition

ce Dimanche 21 janvier à partir de 16h
Voir galerie et accès

mercredi 17 janvier 2007

Anniversaire de l 'art

24 heures pour célébrer l'art contemporain en France

A l'occasion du un million et quarante-quatrième anniversaire de l'art, le Frac Languedoc-Roussillon et l'Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier Agglomération invitent à l'ouverture de l'exposition LOST

cet après midi à partir de 15 h 30 et ce soir au FRAC

proposée par les étudiants de 3e année de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Agglomération (accompagnés par Pierre Joseph et Patrick Perry), une exposition évolutive appelée LOST orientée vers l'errance et la survie, le décor et la fiction.

Jusqu'au 3 févier 2007. Avec des oeuvres issues des réserves du musée Fabre et du Frac et des pièces créées pour l'évènement.

Ouverture jusqu'à 21 heures.
Fonds régional d'art contemporain Languedoc-Roussillon
4 rue Rambaud 34000 Montpellier.
Tél. 04 99 74 20 35

Ganaëlle : 06.63.71.87.21
Elizabeth : 06.03.05.66.05

L'Ecole Supérieure des Beaux-Arts est un service de Montpellier Agglo
__________________________________________
Ce projet est réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture, Drac Languedoc-Roussillon, du Conseil régional Languedoc-Roussillon et de Montpellier Agglomération.

"Tout a commencé un 17 janvier, il y a un million d'années" déclarait en 1963, Robert Filliou, né le 17 janvier 1926 à Sauve (Gard). Le 17 janvier 1973, il fêtait à Aix-la-Chapelle le "Un million et dixième anniversaire de l'art". A l'initiative de l'association Platforme, le 17 janvier 2007, une quarantaine de structures d'art contemporain - Frac, Centres d'art, Ecole d'art et Musée d'art contemporain - répartis sur l'ensemble du territoire s'associent au "Un million et quarante-quatrième anniversaire de l'art" pour proposer une manifestation festive et décalée témoignant de la diversité de la création actuelle.

Cette manifestation prendra la forme d'un passage de relais artistique qui se fera symboliquement d'un lieu à l'autre par l'intermédiaire d'oeuvres éphémères, d'installations spécifiques, de performances, de lectures, de rencontres... Pensé sur 24 heures, cet événement artistique collégial permettra de donner, en dehors des grandes manifestations, une autre visibilité de la création contemporaine. Cette logique d'actions symboliques et invisibles dans leur ensemble offre une métaphore poétique du travail mené dans les structures et du temps nécessaire à la création et à la réception de l'art contemporain. Voir programme complet sur : www.anniversairedelart2007.fr

dimanche 14 janvier 2007

Des vidéos pour la classe




Accessibles sur l'espace éducatif de France 5, des dossiers et sites thématiques, côté profs, des pistes pédagogiques avec Décod'Art, Yves Klein, et aussi Claude Monet, les extraits du documentaire Les Nymphéas, les vidéos : Le jardin d'eau à Giverny, les extraits pour la classe, des ressources Coté Elèves, 15 dossiers pédagogiques, des artistes racontés aux enfants, les productions multimédias, l'art à l'honneur pour l'éducation culturelle et artistique, un côté parents, et un magazine en ligne Décod'Art, à visiter sans modération.

Regards sur la ville


Avec Eugène Atget.

Extrait de la lettre n° 141 du SCEREN-CNDP - Département arts et culture du 10 janvier Les Arts à l'école,

" À l'occasion de la grande exposition rétrospective qu'elle consacrera à partir du 20 mars 2007 au photographe Eugène Atget, sous la direction de Sylvie Aubenas et de Guillaume Le Gall, la Bibliothèque nationale de France invite les élèves, du CM1 à la Terminale, les étudiants, les jeunes en dehors des structures scolaires, à porter un regard sur la ville et à revisiter les thématiques d'Atget.

Les ministères de la Culture et de l'Éducation nationale, le Scérén- CNDP (Département Arts et culture), la Ligue de l'Enseignement, les Rencontres d'Arles, les Pôles de Ressources en Photographie, le musée Niepce, le Pavillon de l'Arsenal, la Maison du Geste et de l'Image, s'associent à cette opération, ainsi que des bibliothèques, des CAUE, des Espaces Culture Multimédias, des collectivités locales … "

Séance du vendredi 19 janvier 2007


Umberto Boccioni.
La ville qui monte.
1910. MOMA New York.

Nous poursuivrons l'étude de la production du XXe siècle qui voit naître un ensemble de préoccupations plastiques nouvelles (en architecture par exemple), et au cours duquel la modernité va rejeter l'académisme :

On assiste à l'abandon de la vision classique, la peinture se détache de l'imitation de la nature, d'abord par l'explosion de la couleur et l'utilisation des couleurs pures avec les fauves (salon d'automne 1905, Matisse, Derain, De Vlaminck), la simplification et la fluidification des volumes (sculpture avec Brancusi), la dislocation de la forme et l'abandon de la composition illusionniste avec le cubisme (1907, Picasso, les demoiselles d'Avignon, mais également Braque jusqu'en 1914), l'exaltation de la vitesse et du mouvement avec les futuristes (1909).

L'art exprime la primauté de l'idée sur la forme. L'époque va donner lieu à de nombreux écrits sur l'art (Goethe et Matisse sur la couleur), des textes qui prendront parfois la forme de manifestes dont se revendiqueront des avant-gardes artistiques en Europe : Futurisme, Dada, Surréalisme. Une première période émerge directement de la fin du XIXe siècle avec les révolutions techniques et industrielles qu'il a connues.

La période est à la fois porteuse des promesses de l'essor industriel (futurisme) et des inquiétudes (expressionisme) devant la montée de tous les dangers en Europe liée au renforcement des inégalités sociales et aux incertitudes économiques et politiques qui aboutiront à la première guerre mondiale.

Mots-clés pour les séances à venir : art nouveau, fauvisme, cubisme, futurisme, expressionnisme, abstraction, avec entre autres, les oeuvres de Gustav Klimt, Oskar Kokoschka, Edvard Munch, Emil Nolde, Ernst Ludwig Kirchner, Georges Braque, Juan Gris, Pablo Picasso, Fernand Léger, Giaccomo Balla, Umberto Boccioni, Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Wassily Kandinsky, Kasimir Malévitch, Piet Mondrian.

samedi 13 janvier 2007

Les quatre saisons de l'art


De Natura à la galerie Hélène & Didier NICK

Volet II

Les quatre saisons de l'art, proposent dans le cadre de l'exposition
hiver 2006 - 2007 de poursuivre le vagabondage Regards croisés sur la nature des choses et des êtres,

à Aubais
Exposition du 27 janvier au 11 mars 2007

Cocktail de vernissage De Natura 2
Samedi 27 janvier 2007 à partir de 16h et en soirée,

cliquez sur les images, puis retour avec flèche page précédente

Claude Foênet

Odile De Frayssinet

Alexandre Hollan

Krochka



Annie Mahé-Gibert

Fabrice Rebeyrolle


et aussi les papiers des artistes de la galerie et les sculptures en extérieur.
Les Quatre Saisons de l'Art sont réalisées par l'association Les Artistes Nomades en partenariat avec la galerie HD NICK et la commune d'AUBAIS et bénéficient du soutien et du concours financier du DEPARTEMENT DU GARD et de la REGION LANGUEDOC ROUSSILLON.
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vendredi 12 janvier 2007

Séance du vendredi 12 janvier 2007 à Lunel


Nous engagerons le module sur le XXe siècle et travaillerons pour cette première séance sur l'entrée dans le nouveau siècle de 1895 à 1914 en évoquant la peinture bien sûr (fauvisme, cubisme, futurisme) mais également la sculpture (Brancusi) et l'architecture (Wright).

samedi 6 janvier 2007

Les musées sont-ils à vendre ?

L'information a été relayée ce vendredi sur les antennes de France Infos. Depuis plusieurs semaines, les confrontations par organes de presse interposés, du Monde au Figaro, ont pris la forme d'une polémique montrant l'étendue des clivages idéologiques.
Crédit-photo. Le Louvre. Aubert. Le Figaro.

"Les musées ne sont pas à vendre", c'est sous ce titre lancé en décembre sous forme de cri d'alarme que trois historiens d'art, Françoise Cachin, Directrice honoraire des Musées de France, Jean Clair -Gérard Régnier pour l'Etat civil- écrivain, essayiste, Conservateur Général honoraire, Directeur du musée Picasso de Paris de 1989 à 2005 et Roland Recht, Professeur au Collège de France et ancien Directeur des Musées de Strasbourg, dénoncent la marchandisation des oeuvres d'art par les musées français, le Louvre en particulier, au nom d'objectifs politiques, diplomatiques, mercantiles ou médiatiques, en tous cas étrangers aux exigences scientifiques, à l'éthique culturelle et à la valeur universelle de ce patrimoine.

A leur suite, Didier Rykner avec le site La Tribune de l'Art lance une pétition appelant à préserver l'intégrité des collections des musées français.

Alors que les forums et sites ouverts aux débats continuent d'être alimentés par de nombreuses contributions, les conservateurs et fonctionnaires du Ministère de la Culture sont tenus, eux, au devoir de réserve que leur dictent leurs fonctions.

Reste au citoyen contribuable à se forger une opinion et à s'inviter aux débats. Les éléments disponibles à ce jour sont accessibles à partir des sources et liens suivants, dans le respect des principes du débat contradictoire et de la pluralité des points de vues :

- Les raisons d'un cri d'alarme et la pétition de la Tribune de l'Art,
- L'édition du Monde datée du 12 décembre 2006 (page 25),
- L'éditorial d'André Rouillé sur le site Paris-art.com, le 21 décembre,
- Le Monde du 21 décembre, Nos oeuvres d'art doivent circuler,

- Le Figaro, ce 6 décembre Polémique sur les prêts du Louvre
et Le prince, le conservateur et le public.

A consulter également :

- Le rapport de la commission sur l’économie de l’immatériel du Ministère de l'Économie et des Finances, auteurs Maurice Lévy, Président du Groupe Publicis et Jean-Pierre Jouyet, Chef du service de l’Inspection générale des Finances.
(Voir en particulier la recommandation n° 10, page 123)

- Musées contre pétrodollars, in Journal des Arts du 15 décembre,
- L'édito et la une de Libération du 6 janvier (suite, 1, 2, 3, 4)
- Le billet d'André Gunthert sur le blog de l'EHESS, le 6 janvier,
- La une AFP du site d'Orange, ce 6 janvier : Clônage des musées,
- Le site de France Culture pour l'émission du vendredi 5 janvier,
- L'article Le monde de l'art dénonce les dérives, sur MSN Actualités,
-
L'article Le Louvre à Abou Dhabi ? dans l'Express, le 5 janvier,
- Le site de France2 : Musées, une vive critique, le 12 décembre,
- Libération, le 11 novembre, La France impatiente de vendre,

- Les exemples de contributions alimentant les forums :

Les musées français à vendre ?
Les musées français ne sont pas à vendre,
Le "deaccessioning" arrive en France,
Pour ou contre : des musées à vendre ?
Vendre les tableaux de nos musées ? et suite
Chefs-d'oeuvre nationaux à vendre,
Les musées français au coeur d'une polémique.

La médiation du Comité Français d'Histoire de l'Art est attendue.
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Maj du 7 janvier 2007 :