Arts et culture pour tous
Parce que l'art nourrit la compréhension du monde. Sur le Net, veille informative et actualité des expositions, interactivité et convivialité autour des oeuvres. Ou en direct, histoire des arts en cours du soir et sorties culturelles. Pour participer à des visites d'expositions, de galeries et de musées, découvrir des ateliers d'artistes, rencontrer d'autres amateurs d'art et échanger dans un espace propice au dialogue.
Qui êtes-vous ?
- Nom : Arts et culture pour tous
- Lieu : Montpellier, Hérault, France
Nos propositions s’appuient sur des recherches personnelles complétant un parcours universitaire, une pratique et une formation en arts plastiques privilégiant l’approche des arts dits contemporains, une spécialisation en histoire de l’art médiéval. Ces complémentarités associées à l’intervention auprès de publics diversifiés fondent notre action au service de l’éducation populaire.
mercredi 31 janvier 2007
mardi 30 janvier 2007
Droit aux images (suite)
La suite du débat avec un nouveau billet d'André Gunthert sur le site de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Actualité de la recherche en histoire visuelle, après la tribune "Le droit aux images à l'ère de la publication électronique" reprise ou citée sur une centaine de sites et forums.
Illustration : Robert Demachy (1859-1936), Struggle. Camera work, photographie, janvier 1904, Paris, musée d'Orsay (reproduction RMN, statut : domaine public).
dimanche 28 janvier 2007
Séance du vendredi 9 février
Panneau central. 1927/28. Otto Dix.
Entrée dans le XXe siècle. Nous poursuivrons l'étude de la production marquante de l'Europe de l'entre deux guerres, entre années folles et émergence des idéologies totalitaires.
Attention, la séance est bien programmée le 9 février puisque le vendredi 2 février, c'est à la médiathèque de Mauguio que nous nous sommes donnés rendez-vous pour le vernissage de l'exposition de photographies de Nicolas Reboul. (lire message).
samedi 27 janvier 2007
Vendredi prochain 2 février
Attention,
ce prochain vendredi 2 février, c'est à la médiathèque de Mauguio que nous nous sommes donnés rendez-vous à 18 h 30 pour le vernissage de l'exposition de photographies "Gardiens des eaux" de Nicolas Reboul.
Un travail nourri de préoccupations environnementales réalisé parmi les étendues sauvages des étangs de l'Hérault pour le Conservatoire de l'espace littoral à l'occasion des journées mondiales des zones humides. Un regard sur des écosystèmes singuliers, espaces naturels sensibles à préserver dans leur fragile équilibre entre terre et mer, entre marais et lagunes côtières. Des cultures aux pêcheries, autant d'activités humaines où se croisent les traditions ancestrales et les enjeux économiques contemporains. A l'occasion du vernissage un diaporama sera projeté.
Médiathèque Gaston Baissette, 106 Boulevard de la Liberté 34130 Mauguio
tél. 04 67 29 50 89
mercredi 24 janvier 2007
Un site de ressources
mardi 23 janvier 2007
Droit aux images
Le durcissement des procédures légales de publication sur le Net, les conditions restrictives de leur utilisation, la hausse continue des droits de reproduction et le renforcement des contrôles ont conduit la revue Études photographiques à renoncer à son édition en ligne en juin dernier alors que plusieurs sites comportent de nombreux cadres vides avec la mention "publication non autorisée sur le web".
C'est sur la base de ces constats alarmants que le site La Tribune de l'Art a mis en ligne, ce 17 janvier 2007, un article de fond sur la question de l'évolution du droit d'utilisation des reproductions des oeuvres en ligne, une réflexion prenant en compte à la fois les pratiques et les aspects juridiques s'y rattachant, avec les analyses des éditeurs en ligne concernés, André Gunthert (Études photographiques), Didier Rykner (La Tribune de l'Art), Jean-Baptiste Soufron (Wikipedia), Giovanni Careri (Images Re-vues), Corinne Welger-Barboza (Observatoire critique).
Lire l'article complet mis en ligne le 17 janvier.
Cet article est également publié sur le site de
l'École des Hautes Études en Sciences Sociales
Actualités de la recherche en histoire visuelle
Une contribution au débat qui vient s'ajouter à la réflexion lancée sur plusieurs sites évoquée dans un précédent billet de novembre,
Une contribution nécessaire dans la situation actuelle de blocage et de confusion dont il apparait urgent de sortir, à l'instar de ce qui semble se dégager pour l'édition musicale, comme le fait observer Télérama n° 2976 du 24 janvier, p. 11, "Permis de copier" : les majors seraient sur le point de revenir sur leur politique de protection anticopie et d'abandonner la pratique des verrous DRM sur les CD et sur les titres téléchargeables, une vision ultrasécuritaire et à courte vue qui, après avoir donné lieu à nombre de conflits inutiles jusqu'aux débats houleux à l'Assemblée nationale, s'est révélée désastreuse pour l'industrie du disque à la fois sur le plan technique et économique, mais également vis à vis du grand public, en terme ... d'image.
Débat musées
samedi 20 janvier 2007
Séance du vendredi 26 janvier 2007 à Lunel
Entre euphorie et désenchantement,
Le Bonheur de vivre, Henri Matisse, 1905-1906,
h/t, 175 x 241 cm, Merion, Barnes Foudation.
h/t, 81,3 x 101,6 cm, Art Institute, Chicago.
h/t, 82 x 101 cm, Musée Pouchkine, Moscou.
Pont de Charing cross | ||
| | |
| | |
| | |
Intérieur à Collioure, Henri Matisse, 1905,
h/t, 59 x 72 cm, Suisse CP.
h/t, 98 x 118 cm, musée d'Orsay, Paris
h/t, 81 x 65 cm, San francisco, Collection Hass
La desserte rouge, Henri Matisse,1908,
De nombreux artistes, critiques d'art, intellectuels vont mourir à la guerre : Charles Péguy, Guillaume Appolinaire, Alain Fournier, Blaise Cendrars, sont autant de poètes et d'écrivains morts sur le front. Ceux qui échappent à la mort subissent un choc brutal tels les français Paul Eluard ou André Breton, ou les allemands Max Ernst ou Otto Dix.
Otto Dix (1891-1969) témoigne de l'âme inquiète et déchirée de l'Allemagne à travers une oeuvre caractérisée par une violence qui semble prolonger la tradition germanique des Cranach, Maître Francke et Matthias Grûnewald, auteur du retable de la crucifixion dit retable d'Issenheim. Otto Dix exprime le traumatisme de la guerre. Il réalise des tableaux collages qui montrent des "gueules cassés", des infirmes, des blessés de guerres, des mutilés.
Dans Rue de Prague, il peint des infirmes de retour de la grande guerre qui mendient mais conservent leur rang social. Dix montre le grotesque de la guerre et des préjugés.
Rue de Prague,1920,
huile et collage 100 x 80 cm,
Galerie der Staat, Stuttgart.
Historial de la Grande Guerre, Péronne.
Invalides de guerre jouant aux cartes,
1920, huile sur toile, 110 x 87 cm, Constanza, CP.
Tempera sur bois 204 x204 cm et 204 x 102 cm latéraux
Gemäldegalerie Neue Meister, Dresde.
Après la première guerre mondiale, un puissant esprit de révolte anime les artistes. Ils revendiquent « plus jamais ça » et se mettent en recherches de solutions nouvelles. Naissent à cette époque les slogans comme « Halte à l’impérialisme politique » et « halte au libéralisme » ou encore « halte à la désunion des peuples ». On se revendique de l’idéologie internationaliste : le communisme qui apparait alors comme une alternative aux démocraties libérales, aux régimes autocratiques. Les artistes vont établir un lien très fort entre création artistique et engagement politique. Beaucoup d’entre eux s’investissent dans l’action, dans des mouvements ou des partis politiques. Ils conçoivent l’engagement comme un complément nécessaire à l’art pour transformer le monde établi.
Les engagements sont multiples, dans le communisme, mais aussi le fascisme auprès du Duce, Mussolini, qui représente à cette époque une idéologie de la modernité, une alternative au passé et à la tradition. Pour exemple, Marinetti, le père du futurisme, mouvement de la vitesse du progrès et de l’industrie. Des artistes vont aussi s’engager dans le Nazisme comme Albert Speer, l’architecte ou Heidegger, philosophe et grand théoricien du XXe siècle.
Après la désespérance de Dada, viendra l’espérance des surréalistes, entraînant la mise de l’art au service d’une cause politique et ses conséquences : la démystification de l’académisme, de l’œuvre d’art, de la création. Les surréalistes embrassent la cause communiste, ce sont eux qui dénonceront les premiers la guerre d’Espagne et le franquisme.
Le surréalisme met au point un programme d’action, des travaux communs pour éveiller les foules. C’est un mouvement violent et radical. Le manifeste du surréalisme est publié en 1924 par André Breton. Il définit l’orthodoxie du surréalisme. Leader très radical, il exclut du groupe en 1930 Aragon qui avait fait l’éloge de Staline alors que Breton soutenait Trotski.
Tempera sur bois 181 x 401 cm
Le mouvement surréaliste de l'entre deux-guerres fut exemplaire du lien entre une esthétique et une histoire. Mais les surréalistes vont connaître une profonde crise spirituelle. L’engagement pour la modernité va conduire à l’éclatement du groupe dès 1936. Les conflits internes sont nombreux dans la mesure où le mouvement surréaliste dénonce la guerre, mais aussi à cause de son aspiration à la révolution. Malgré de nombreuses sympathies pour le parti communiste, tous les surréalistes ne sont pas disposés à cet engagement et certains redoutent la propagande. Après plusieurs scissions et exclusions, les premiers adhérents au mouvement sont les premiers à se désengager de la cause communiste sauf Aragon et Eluard. La seconde guerre mondiale verra l'essouflement des surréalistes. Certains artistes finiront par ressentir comme inutile l’engagement artistique dans des causes politiques. Ils prônent le désengagement politique pour affirmer l’autonomie de la création qui passera par le rejet de la figuration et l’attachement au cubisme.
Décrochage
mercredi 17 janvier 2007
Anniversaire de l 'art
proposée par les étudiants de 3e année de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Agglomération (accompagnés par Pierre Joseph et Patrick Perry), une exposition évolutive appelée LOST orientée vers l'errance et la survie, le décor et la fiction.
Jusqu'au 3 févier 2007. Avec des oeuvres issues des réserves du musée Fabre et du Frac et des pièces créées pour l'évènement.
Fonds régional d'art contemporain Languedoc-Roussillon
4 rue Rambaud 34000 Montpellier.
Tél. 04 99 74 20 35
Ganaëlle : 06.63.71.87.21
"Tout a commencé un 17 janvier, il y a un million d'années" déclarait en 1963, Robert Filliou, né le 17 janvier 1926 à Sauve (Gard). Le 17 janvier 1973, il fêtait à Aix-la-Chapelle le "Un million et dixième anniversaire de l'art". A l'initiative de l'association Platforme, le 17 janvier 2007, une quarantaine de structures d'art contemporain - Frac, Centres d'art, Ecole d'art et Musée d'art contemporain - répartis sur l'ensemble du territoire s'associent au "Un million et quarante-quatrième anniversaire de l'art" pour proposer une manifestation festive et décalée témoignant de la diversité de la création actuelle.
Cette manifestation prendra la forme d'un passage de relais artistique qui se fera symboliquement d'un lieu à l'autre par l'intermédiaire d'oeuvres éphémères, d'installations spécifiques, de performances, de lectures, de rencontres... Pensé sur 24 heures, cet événement artistique collégial permettra de donner, en dehors des grandes manifestations, une autre visibilité de la création contemporaine. Cette logique d'actions symboliques et invisibles dans leur ensemble offre une métaphore poétique du travail mené dans les structures et du temps nécessaire à la création et à la réception de l'art contemporain. Voir programme complet sur : www.anniversairedelart2007.fr
dimanche 14 janvier 2007
Des vidéos pour la classe
Regards sur la ville
Avec Eugène Atget.
" À l'occasion de la grande exposition rétrospective qu'elle consacrera à partir du 20 mars 2007 au photographe Eugène Atget, sous la direction de Sylvie Aubenas et de Guillaume Le Gall, la Bibliothèque nationale de France invite les élèves, du CM1 à la Terminale, les étudiants, les jeunes en dehors des structures scolaires, à porter un regard sur la ville et à revisiter les thématiques d'Atget.
Les ministères de la Culture et de l'Éducation nationale, le Scérén- CNDP (Département Arts et culture), la Ligue de l'Enseignement, les Rencontres d'Arles, les Pôles de Ressources en Photographie, le musée Niepce, le Pavillon de l'Arsenal, la Maison du Geste et de l'Image, s'associent à cette opération, ainsi que des bibliothèques, des CAUE, des Espaces Culture Multimédias, des collectivités locales … "
Séance du vendredi 19 janvier 2007
Umberto Boccioni.
La ville qui monte.
1910. MOMA New York.
Nous poursuivrons l'étude de la production du XXe siècle qui voit naître un ensemble de préoccupations plastiques nouvelles (en architecture par exemple), et au cours duquel la modernité va rejeter l'académisme :
L'art exprime la primauté de l'idée sur la forme. L'époque va donner lieu à de nombreux écrits sur l'art (Goethe et Matisse sur la couleur), des textes qui prendront parfois la forme de manifestes dont se revendiqueront des avant-gardes artistiques en Europe : Futurisme, Dada, Surréalisme. Une première période émerge directement de la fin du XIXe siècle avec les révolutions techniques et industrielles qu'il a connues.
La période est à la fois porteuse des promesses de l'essor industriel (futurisme) et des inquiétudes (expressionisme) devant la montée de tous les dangers en Europe liée au renforcement des inégalités sociales et aux incertitudes économiques et politiques qui aboutiront à la première guerre mondiale.
Mots-clés pour les séances à venir : art nouveau, fauvisme, cubisme, futurisme, expressionnisme, abstraction, avec entre autres, les oeuvres de Gustav Klimt, Oskar Kokoschka, Edvard Munch, Emil Nolde, Ernst Ludwig Kirchner, Georges Braque, Juan Gris, Pablo Picasso, Fernand Léger, Giaccomo Balla, Umberto Boccioni, Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Wassily Kandinsky, Kasimir Malévitch, Piet Mondrian.
samedi 13 janvier 2007
Les quatre saisons de l'art
De Natura à la galerie Hélène & Didier NICK
Les quatre saisons de l'art, proposent dans le cadre de l'exposition hiver 2006 - 2007 de poursuivre le vagabondage Regards croisés sur la nature des choses et des êtres,
Exposition du 27 janvier au 11 mars 2007
Samedi 27 janvier 2007 à partir de 16h et en soirée,
Claude Foênet | Odile De Frayssinet | Alexandre Hollan |
Krochka | Annie Mahé-Gibert | |
Les Quatre Saisons de l'Art sont réalisées par l'association Les Artistes Nomades en partenariat avec la galerie HD NICK et la commune d'AUBAIS et bénéficient du soutien et du concours financier du DEPARTEMENT DU GARD et de la REGION LANGUEDOC ROUSSILLON.
vendredi 12 janvier 2007
Séance du vendredi 12 janvier 2007 à Lunel
samedi 6 janvier 2007
Les musées sont-ils à vendre ?
"Les musées ne sont pas à vendre", c'est sous ce titre lancé en décembre sous forme de cri d'alarme que trois historiens d'art, Françoise Cachin, Directrice honoraire des Musées de France, Jean Clair -Gérard Régnier pour l'Etat civil- écrivain, essayiste, Conservateur Général honoraire, Directeur du musée Picasso de Paris de 1989 à 2005 et Roland Recht, Professeur au Collège de France et ancien Directeur des Musées de Strasbourg, dénoncent la marchandisation des oeuvres d'art par les musées français, le Louvre en particulier, au nom d'objectifs politiques, diplomatiques, mercantiles ou médiatiques, en tous cas étrangers aux exigences scientifiques, à l'éthique culturelle et à la valeur universelle de ce patrimoine.
A leur suite, Didier Rykner avec le site La Tribune de l'Art lance une pétition appelant à préserver l'intégrité des collections des musées français.
Alors que les forums et sites ouverts aux débats continuent d'être alimentés par de nombreuses contributions, les conservateurs et fonctionnaires du Ministère de la Culture sont tenus, eux, au devoir de réserve que leur dictent leurs fonctions.
Reste au citoyen contribuable à se forger une opinion et à s'inviter aux débats. Les éléments disponibles à ce jour sont accessibles à partir des sources et liens suivants, dans le respect des principes du débat contradictoire et de la pluralité des points de vues :
- Les raisons d'un cri d'alarme et la pétition de la Tribune de l'Art,
- L'édition du Monde datée du 12 décembre 2006 (page 25),
- L'éditorial d'André Rouillé sur le site Paris-art.com, le 21 décembre,
- Le Monde du 21 décembre, Nos oeuvres d'art doivent circuler,
- Le Figaro, ce 6 décembre Polémique sur les prêts du Louvre
et Le prince, le conservateur et le public.
A consulter également :
- Le rapport de la commission sur l’économie de l’immatériel du Ministère de l'Économie et des Finances, auteurs Maurice Lévy, Président du Groupe Publicis et Jean-Pierre Jouyet, Chef du service de l’Inspection générale des Finances.
(Voir en particulier la recommandation n° 10, page 123)
- Musées contre pétrodollars, in Journal des Arts du 15 décembre,
- L'édito et la une de Libération du 6 janvier (suite, 1, 2, 3, 4)
- Le billet d'André Gunthert sur le blog de l'EHESS, le 6 janvier,
- La une AFP du site d'Orange, ce 6 janvier : Clônage des musées,
- Le site de France Culture pour l'émission du vendredi 5 janvier,
- L'article Le monde de l'art dénonce les dérives, sur MSN Actualités,
- L'article Le Louvre à Abou Dhabi ? dans l'Express, le 5 janvier,
- Le site de France2 : Musées, une vive critique, le 12 décembre,
- Libération, le 11 novembre, La France impatiente de vendre,
- Les exemples de contributions alimentant les forums :
Les musées français à vendre ?
Les musées français ne sont pas à vendre,
Le "deaccessioning" arrive en France,
Pour ou contre : des musées à vendre ?
Vendre les tableaux de nos musées ? et suite
Chefs-d'oeuvre nationaux à vendre,
Les musées français au coeur d'une polémique.